Quelles sources de financements pour ouvrir son restaurant ?
Monter un restaurant est un projet ambitieux qui nécessite un financement important. En effet, la réussite du lancement se base sur l’état des infrastructures et des matériels utilisés. Il ne faut pas oublier les matières premières, le salaire des employés et les autres charges. Ainsi le propriétaire aura besoin de fonds de roulement pour ses activités. Comment faire pour se procurer les moyens nécessaires ? Zoom sur les principales idées de ressources pour l’ouverture d’un restaurant.
Le financement personnel et familial
Lorsque l’entrepreneur dispose de bien en nature en plus d’une somme suffisante, cela peut constituer un bon fond personnel pour l’ouverture de son restaurant. Ce genre de financement est surtout conseillé dans le cas d’un établissement moyen car l’autofinancement ne suffit pas pour un projet de grande envergure. Dans ce cas, il faut d’autres sources de financement en dehors de l’apport personnel. Ce dernier doit, néanmoins, constituer un tiers de l’investissement, d’après les banquiers. Certains financements proviennent des amis, de la famille ou d’une personne avec laquelle l’entrepreneur entretient une relation intime. Il s’agit ici du Love Money, apportée par ces proches, sans but lucratif manifeste. Les porteurs de capital n’ont aucune intention de prêter leurs avoirs avec un taux d’intérêt aligné à celui du marché. Un projet financé par apport personnel et par love money est beaucoup plus crédible aux yeux de la banque.
Des aides et subventions diverses
Pour créer un restaurant, l’entrepreneur peut faire appel à d’autres sortes d’aides financières. Le choix étant très large, il peut s’aider de son profil afin de dénicher la meilleure alternative. Certains peuvent solliciter des aides régionales ou au niveau des départements en se basant sur leur localisation. Certains établissements réalisent une sélection selon le statut professionnel du futur propriétaire du restaurant. Les chercheurs d’emplois ont l’aide des services de l’ACCRE et l’ARCE qui favorise la réduction voire de l’exonération des charges. Quant au salarié, il y a le CIF ou le congé création d’entreprise qui permet de mettre en place son restaurant. Enfin, il y a le crowdfunding qui commence à prendre de l’ampleur. Le concept est simple : les utilisateurs au sein de la plateforme apportent un investissement selon leur moyen et bénéficie d’une contrepartie validée par tous les partis.
Le prêt : un financement classique et efficace
Afin de soutenir les projets de création d’entreprise, diverses entités proposent des offres de crédits. Il s’agit d’une alternative simple et rapide parmi laquelle il est possible de choisir la formule la plus adaptée aux besoins de l’entrepreneur.
Prêt brasseur
Il s’agit d’un contrat passé avec une brasserie ou un grossiste de boissons permet à l’entrepreneur d’obtenir de la marchandise à payer ultérieurement. Par conséquent, une grande partie de son Fonds de Roulement est financée par le prêt brasseur. En établissant ce type de contrat, le restaurant et le fournisseur concluent habituellement une convention d’exclusivité. Le prêt peut s’établir entre deux parties : le restaurateur et la brasserie. Dans d’autres cas, il met en relation les deux premières entités en plus d’un établissement bancaire. Avec ce contrat tripartite, le prêt brasseur imite le fonctionnement du crédit-bail.
Le crédit à la banque
Il est ici question de la solution de paiement la plus courante pour monter une entreprise. Lorsqu’un entrepreneur décide de créer son propre restaurant, il a la possibilité de se tourner vers les établissements de crédit. Dans la plupart des cas, demander un prêt en banque reste compliqué étant donné les conditions requises et d’ailleurs aucune offre bancaire n’est spécifiée au secteur de la restauration à ce jour. Néanmoins, les entrepreneurs peuvent faire une demande de financement auprès d’une banque en ligne et recourir aux offres pour TPE et PME.